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Un nom qui claque au vent de la destruction comme un étendard funeste

Titan Démembré (Le)

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Références

  • Gamme : d20 System
  • Sous-gamme : Pestilence
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Editions du Matagot
  • Langue : français
  • Date de publication : avril 2008
  • EAN/ISBN : 2-916323-08-2
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 98 pages.

Description

Ce livre est le troisième volet de Pestilence, une campagne épique et tragique en cinq volets pour D&D 3.5. Il fait suite à L'Oeil du Prophète et aux Dragons d'Obsidienne. L'aventure est prévue pour des joueurs expérimentés et des personnages de niveau 3. Elle se déroule sur un monde médiéval-fantastique appelé Aïonir. Les chapitres sont numérotés sur l'ensemble de la campagne.

La campagne à proprement parler est précédée d'un résumé de l'épisode précédent (2 pages), d'une carte et d'un chapitre qui décrit un lieu important : le monastère d'Hoïzon (3 pages), ainsi que ses moines-guerriers et sa précieuse bibliothèque. Cette très puissante forteresse, plantée au sommet d'une montagne, n'est jamais tombée, et bien des secrets reposent en ce lieu légendaire, dernier point d'appui des humains sur le continent.

Le premier scénario, Le crépuscule des hommes (20 pages), voit les personnages arriver au monastère pour essayer de s'emparer d'une relique. Ils sont alors impliqués dans sa défense face à une armée colossale de rorquals. La présence de plusieurs factions dans le monastère, dont certaines sont également intéressées par le parchemin de remembrement, va compliquer les choses, jusqu'au moment de l'assaut décisif. A la fin du chapitre se trouvent des suggestions pour poursuivre la campagne si les personnages ont échoués dans leur mission.

Au chapitre 10, Dans la gueule du dragon (18 pages), les personnages, que leur employeur le dragon Carnice, a magiquement déguisés en rorquals, doivent entrer dans la capitale de l'empire Rorqual dirigé par son père, le dragon Slythorn, et remporter dans les arènes suffisamment de combats pour parvenir à attirer l'attention des puissants et ainsi intégrer la garde de l'empereur. L'ambiance de la cité, décrite en préalable au scénario sur 6 pages, est de toute façon très violente. La simple survie y est un combat de tous les instants, dans la rue comme dans les fosses-arènes.

Enfin, le chapitre 11, Au service de Slythorn (14 pages), voit les personnages, désormais gardes d'élite, tenter de progresser dans la hiérarchie pour pouvoir approcher l'empereur, le puissant dragon Slythorn, qui détient la relique nommée coeur d'Ahour. Pour la lui arracher, il faudra le tuer, ce qui n'est pas une mince affaire, puis profiter du chaos semé par sa mort et les luttes pour sa succession pour quitter rapidement les lieux.

Les annexes sont au nombre de quatre, pour un total de 22 pages. La première détaille l'armée rorqual, son commandement et sa structure. La deuxième propose de nouvelles classes de prestige parmi lesquelles gardien des reliques, terreur de la fosse et prêtre draconique. La troisième fournit quelques règles additionnelles sur les runes, des dons et des compétences supplémentaires. Enfin, l'annexe 4 est un ensemble de trois courts documents à photocopier pour les joueurs.

Cette fiche a été rédigée le 29 septembre 2009.  Dernière mise à jour le 2 avril 2014.

Critiques

Ravachol  

Comme les précedents ouvrages de la campagne Pestilence, Le titan démembré est classique. Trop à mon goût, evidemment !

Mais ce troisième opus est tout de même légèrement au dessus des deux précédents. Ce passage de la campagne est divisible en deux parties distinctes et inégales.

Dans la première partie, qui se déroule au monastère d'Hoizon, cela consiste en la classique défense désespérée d'une forteresse dont la chute est inéluctable. Elément toujours efficace d'une campagne. Le côté "shaolin" des défenseurs devrait permettre au MJ de mettre en scène des combats très cinématographiques. Le seul élément qui change d'autres scénarios du même type, c'est que les joueurs devront décider quand trahir les défenseurs...

En revanche, la deuxième partie de la campagne, est nettement plus originale. Ce n'est certe pas la culture rorquale qui l'est : des barbares violents qui ne respectent que la force brute. Ce n'est pas non plus les tractations secrètes entre les différentes factions. Mais c'est l'association des deux : des négociations fines et subtiles au sein d'un peuple brutal et violent.

Bref, sans révolutionner l'héroïc fantasy, cet opus devrait apporter son lot de tensions et de bons moments autours de la table. Et si j'arrondis le 3 et demi sur 5 à 3, c'est parce que j'ai arrondi au dessus les autres ouvrages de la gamme... Une sorte d'équilibrage.

Critique écrite en décembre 2012.

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